LA CLEMENT ET VICTOR KORETZKY

61 km D+ 891m

 

Un Minervois exclusif. Varié. Comme une fête avec ses toboggans et montagnes russes. Cela peut être un bon terrain pour une première expérience en cyclosportive, ou un bon compromis pour ceux  qui aiment l'odeur du dossard mais craignent la distance après un hiver paresseux ou une occasion de tester la solide amitié d'un groupe.

C'est cependant un circuit hétérogène qui, ça et là, fait la part belle aux rouleurs, aux grimpeurs et aux descendeurs. Pour chacun c'est plaisir.








LA CLEMENT ET VICTOR KORETZKY

 

La Clément et Victor Koretzky est une belle opportunité de découverte. On pourra y rencontrer un cadet et son père (ou sa mère). Malgré la distance relativement courte (61 km), le dénivelé reste intéressant (891 mètres) et ce circuit est défini comme vallonné. C'est au moins ça car la principale difficulté n'est pas négligeable.


Les premiers kilomètres nous entraînent facilement vers la plaine Minervoise où le peloton ne s'attarde pas. A peine atteint le point le plus bas du circuit une première cote de 1,5 km redonne de la hauteur. Si le vent dominant souffle, on arrive rapidement à Siran.



LA COTE QUI DESCEND


Les premiers kilomètres nous entraînent facilement vers la plaine Minervoise où le peloton ne s'attarde pas. A peine atteint le point le plus bas du circuit une première cote de 1,5 km redonne de la hauteur. Si le vent dominant souffle, on arrive rapidement à Siran.

La montée vers le Haut Minervois est nouvelle. Son pourcentage et sa longueur, quoique normaux, ne se passent pas en force mais plutôt avec une pédalée type-grimpeur. Sur le haut les organisateurs font emprunter une curiosité mondiale qui attire de nombreux incrédules: ''la cote qui descend''. Il s'agit là d'une curieuse illusion d'optique où, au détour d'une épingle, le cycliste est surpris de sa propre facilité là où il s'attendait à devoir forcer. Ce crochet par la ''curiosité de Lauriole'' permet d'éviter un terrible passage réputé pour les ''pieds à terre'' de coureurs réputés. Arrivés sur le plateau la vue porte loin sur les Pyrénées. Le regard plongeant sur la plaine Minervoise fait prendre conscience du dénivelé. L'effort du grimpeur est ici concrétisé visuellement.Le Haut Minervois ne libère pas les cyclos immédiatement. Il faut parvenir à.Saint Julien des Meulieres pour entamer une longue descente.

Une portion vallonnée assure la transition jusqu'au retour à Villeneuve Minervois.

Aux portes de Villeneuve un petit raidillon de 350 mètres conduit à l'arrivée. Le ravitaillement vous attend et les commentaires vont bon train.